Cette mesure découle de la loi de lutte contre le gaspillage et l'économie circulaire du 10 février 2020, visant à réduire l'impact environnemental en diminuant la production de déchets. Chaque année, environ 30 milliards de tickets de caisse sont imprimés en France. De plus, elle vise à protéger la santé des consommateurs en limitant leur exposition aux substances dangereuses présentes sur les tickets, telles que le bisphénol A.
Les types de tickets concernés par cette mesure incluent :
Exceptions
Toutefois, il y a des exceptions comme :
Les professionnels doivent informer leurs clients par un affichage clair et compréhensible lors du passage en caisse, que les tickets ne seront imprimés que sur demande. Si un client en fait la demande, le professionnel ne peut pas refuser l'impression du ticket, même s'il a déjà été transmis sous forme dématérialisée.
Les commerçants ont donc également la possibilité de transmettre le ticket au client de manière dématérialisée (SMS, courriers électroniques, QR code ou message dans l'application bancaire de l'acheteur…), mais cela ne constitue en aucun cas une obligation. Cependant, si cette option de réception du ticket est proposée, il est probable que les données personnelles du client soient collectées et traitées. Conformément au RGPD, il est obligatoire d'inclure un dispositif permettant aux personnes de donner leur consentement explicite à cette collecte et au traitement de leurs données, ou d'exercer leur droit d'opposition quant à la réutilisation de ces informations.